Melbourne – Découverte cosmopolite et artistique, entre cafés et cacatoès

Notre premier contact avec l’Australie se fait dans la ville cosmopolite en pleine croissance de Melbourne : la deuxième ville du pays a presque rattrapé Sydney en termes de population et d’activité économique. Nous découvrons les lumières de la ville depuis l’autoroute venant de l’aéroport à la nuit tombée : quelques dizaines de gratte-ciels et des édifices plus bas, à perte de vue, c’est dire son étendue.

Le centre-ville de Melbourne est parfaitement quadrillé selon sa planification initiale : nous débouchons de la gare principale de Flinders station sur la place de Federation Square, véritable centre névralgique de la ville, et suivons un des tours guidés organisés par l’office du tourisme. La place a été construire au-dessus des voies ferrées arrivant à la gare, connectant le centre-ville, les bords de rivière et la rive sud. Les pavés aux couleurs chaudes et la topographie légèrement ondulée représentent le sol et le territoire australien ; une scène et la configuration des lieux se prêtent bien aux manifestations publiques. De nombreux musées, cafés et restaurants ont peuplé les lieux : nous commençons par visiter le musée de l’image (ACMI) avec l’histoire du cinéma, des extraits de films, et une salle interactive où nous nous amusons avec stroboscope, illusions d’optique, une cabine où tourner des mini-scène à la « matrix », décomposant le mouvement grâce à des caméras à 360 degrés, des jeux sur des films célèbres … La National Gallery of Victoria (NGV, Ian Potter Centre) héberge une belle collection d’art australien. Les couleurs et lumières des paysages du bush sont très bien rendues par certaines pièces, d’autres sont fortement inspirées des styles en vogue en Europe à la même époque : on croirait voir des Renoir, Picasso, Dali ou Gauguin, mais ce sont des artistes locaux !

 

Flinders street station depuis Federation square

 

Les lumières de la ville

 

La météo de Melbourne est connue pour être variable et relativement peu clémente (aux standards australiens), et la ville compte de nombreuses galeries et arcades couvertes, permettant de manger ou faire son shopping au sec. Certaines sont décorées de superbes mosaïques et boiseries, non sans rappeler nos passages parisiens. Les rues regorgent d’échoppes aux fumets internationaux, la culture culinaire semble avoir fait un bond ces dernières années. On y trouve des plats de tous les coins du monde : européens, asiatiques, des îles du Pacifique, d’Amérique centrale et du Sud ; mais étonnamment, il ne semble pas exister de cuisine typiquement australienne et à la question « qu’est-ce qu’un repas typique australien ? », on nous répondra plusieurs fois « un bon barbecue ! ».  La culture du café est également omniprésente : partout des troquets proposent long black (café noir), latte (café au lait) et autres cappuccino ou chocolats chauds. Et presque tous les australiens se baladent avec un café à emporter greffé dans la main, à toute heure du jour ! La scène artistique est également très dynamique, entre galeries d’art, graffitis de qualité, concerts et expos. La bibliothèque centrale à l’architecture splendide héberge nombre d’archives et d’ouvrages, ce qui a valu à Melbourne d’être l’une des trois seules villes au monde à être classée « ville littéraire » par l’Unesco. Et là aussi, une jolie petite galerie d’œuvres retrace l’histoire de la ville et exprime son essence moderne.

 

Art urbain dans Hosier Lane

 

Melbourne, ville littéraire

 

Tapas night !

 

Nous logeons chez un ami, Dave, dans le quartier de Saint Kilda et flânons dans les rues à l’ambiance bobo : Chapel Street constitue la colonne vertébrale du quartier, où coiffeurs tendance et épiceries fines côtoient les studios de tatouages et boutiques de seconde main, à deux pas de dizaines de cafés et restaurants branchés. La plage de Saint Kilda, la plus proche de la ville et bordée de bâtiments, est animée été comme hiver. La jetée héberge une colonie de pingouins bleus peu timides : ils sont habitués à la quantité d’humains se baladant sur la jetée et se laissent prendre en photo facilement. Au centre de la plage, le Luna Park et son design retro fait toujours tourner les grandes roues et montagnes russes, pour amuser petits et grands. De l’autre coté de la ville, le quartier du port et de la marina est en pleine restructuration, les anciens entrepôts sont démolis au profit d’appartement flambants neufs et les navires de commerce ont fait place aux bateaux de plaisance. Nous découvrons à cette occasion que les équivalents locaux de nos pigeons européens sont… les cacatoès et perruches : ils peuplent les parcs et plages en bandes et s’animent bruyamment à l’aube et à la tombée de la nuit ! Plutôt sympa comme compagnons à plumes !

 

Ponton et kiosque à St Kilda, dans la lumière de fin de journée

 

Des petits pingouins bleus peuplent cette jetée ! 

 

Nouveau stade, nouveaux gratte-ciels, un quartier en plein essort !

 

A travers la ville, de nombreux marchés, permanents ou réguliers, accueillent les habitants et visiteurs. Le plus grand, le Queen Victoria Market, est particulièrement impressionnant : des traiteurs et épiceries fines occupent le beau bâtiment art nouveau, alors que les magasins de vêtements et souvenirs cassent les prix dans la grande zone couverte en extérieur. Nous y faisons nos achats de babioles, les prix sont presque moitié de ceux des magasins vus en ville ! Nos déambulations sont aussi l’occasion de constater à quelle point la ville est cosmopolite : bien loin des clichés, tous les australiens ne sont pas blonds aux cheveux longs avec une planche de surf sous le bras (on y reviendra plus au Nord), mais au contraire tous les morphotypes se croisent dans les rues de Melbourne, un bel exemple de melting-pot !

 

L’entrée du Queen Victoria market, mais aujourd’hui on n’y trouve plus de bétail !

 

Les échoppes ont conservé leur style art déco, miam !

 

Plus de photos de Melbourne, c’est par ici !

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Infos pratiques

Transport :

  • A Melbourne : les tramways sont gratuits dans le centre-ville. Pour aller plus loin, il faut une carte Myki (coût 6 AUD non remboursable), puis charger du crédit selon l’usage. Le réseau de train de banlieue est assez étendu mais aucune ligne circulaire ne relie les lignes radiales, il faut donc repasser systématiquement par le centre-ville ce qui n’est pas très efficace. A défaut, les bus sont plus lents mais parfois plus directs.
  • Melbourne à Canberra : 650 km, 7h. Paysages vallonnés, fermes et collines, quelques forêts.

 

Visites / activités :

  • Visite guidée de Federation Square : tous les jours à 11h, partent de l’office du tourisme.
  • ACMI (Autralian Center of Moving Image) : exposition permanente gratuite, très ludique.
  • Library : visite gratuite, halls de bibliothèque et petite galerie.
  • Queen Victoria Market : un peu de tout à prix doux, stands de nourriture de nombreux pays, vêtements, souvenirs…
  • Botanical Gardens : bien arrangés et organisés par sections thématiques, entrée gratuite.

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