Potosi – L’enfer sous terre

Lande de tous les contrastes, où le froid sec extrême rencontre une chaleur sous-terraine humide pouvant atteindre 46°C. Univers impitoyable, où le courage des hommes s’approche dangereusement de la folie. Territoire intrigant, provocant, voire choquant, qui laisse peu de voyageurs indifférents… Bienvenus à Potosi, avant-dernier arrêt de notre périple bolivien. Notre curiosité a augmenté proportionnellement à l’altitude à l’idée de découvrir ce lieu classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO pour son histoire riche et tragique. La raison principale ? Sa mine. La ville, située à plus de 4200 mètres au-dessus du niveau de la mer et souvent décrite comme « la plus haute du monde », est indissociable de sa montagne remplie d’argent, qui a fait sa grandeur et sa décadence. Alors, notre expérience y a-t-elle réellement « valu un Potosi », d’après le dicton espagnol servant à qualifier quelque chose qui n’a pas de prix ?

 

Phase d’approche

Au-dessus de la ville, se détachant du bleu azur du ciel, se dresse le rougeâtre Cerro Rico ou Montagne Riche. La légende veut qu’un indigène local, allumant un feu sur les pentes du mont, découvrit une substance brillante chaude et visqueuse qui sortait de terre. Il n’en fallut pas plus aux conquistadors espagnols pour fonder la ville en 1545 afin d’exploiter ces précieux filons d’argent. Durant son heure de gloire, entre le XVIème et la fin du XVIIIème siècle, Potosi devint ainsi la plus grande et la plus riche ville des Amériques : 200 000 personnes y vivaient, célébrant la gloire du ciel mais surtout de la terre dans plus de 80 églises… pour le plus grand bonheur de la Couronne Espagnole, dont le développement colonial a longtemps reposé quasi-exclusivement sur ce rare métal !

Ce matin, nous avalons notre petit-déjeuner avec peine. Un léger stress, comme une boule au ventre, s’est insidieusement insinué en nous. Car aujourd’hui se profile l’une des rares activités de notre voyage qui présente un risque non négligeable. Mesuré, évalué en toute conscience, mais un risque quand même. Ce matin, nous allons nous enfoncer et voir de nos propres yeux LA mine de Potosi. Le Cerro Rico n’est en effet ni un musée ni une exposition touristique en soi : c’est une mine, une vraie, 100% fonctionnelle, dans laquelle opèrent quotidiennement au péril de leur vie quelque 15 000 mineurs. Malgré toutes les précautions prises, nous ne sommes à l’abri de rien si quelque chose tourne mal. A l’instar d’une plongée sous-marine ou d’un saut en parachute, nous avons signé une décharge indiquant qu’aucune plainte, ni contre la compagnie Greengo qui nous encadre, ni contre notre guide Julio, ne sera juridiquement recevable…

Il est 8h quand nous retrouvons ce dernier à son bureau. Il est un peu en retard, occupé à habiller sa fille – sa raison d’être – pour l’emmener à l’école. Nous faisons connaissance avec David, un Norvégien, qui va participer avec nous à cette « visite » de la mine. Nous avions sérieusement hésité à y descendre, tant au niveau du danger de l’entreprise que du côté voyeuriste liée à l’observation de la souffrance physique des mineurs. Finalement, le choix de l’agence Greengo a répondu à nos interrogations : son responsable et guide est lui-même un ancien mineur. Il est donc parfaitement au fait des risques encourus, et connaît personnellement les équipes qui creusent encore. Mais surtout, il vient de créer sa fondation dédiée à l’éducation des enfants de mineurs, visant à leur donner les clés d’un avenir plus vivable que celui de leurs pères, et une partie de notre argent l’alimente directement. Cela nous permet, nous l’espérons, de combiner une expérience authentique et sécurisée à une contribution à la résolution des problèmes actuels de la communauté.

A peine revenu, sans un mot, Julio part ventre à terre. Nous sautons dans un minibus qui s’élance vers la montagne. Premier arrêt pour s’équiper dans les locaux d’une coopérative de mineurs, celle dans laquelle notre guide travaillait il y a des années. Concentrés, légèrement tendus, nous suivons tant bien que mal ses consignes (très) directives : « écoutez-moi, je suis guide, et l’un des meilleurs, je travaille là, donc faites ce que je vous dis si vous voulez que tout se passe bien ! ». Pantalon, veste, bottes, casque et lampe : sans nos gentilles petites têtes de caucasiens, on nous prendrait presque pour de vrais mineurs ! Hop hop, marche forcée dans les rues en pente, nous tentons tant bien que mal de suivre Julio, moins handicapé que nous par la rareté de l’air. Soudain, il s’arrête, et nous explique en le désignant du doigt le fonctionnement du marché des mineurs, où ceux-ci s’approvisionnent en matériel dans de petites échoppes (théoriquement) sous licence d’Etat. S’y vendent des dizaines d’outils divers et variés, de pelles jusqu’aux bâtons de dynamite en passant par des lampes, des brouettes ou des tuyaux d’air à haute pression. Pour  nous, c’est l’occasion d’acheter quelques « cadeaux » pour les travailleurs que nous rencontrerons : principalement des feuilles de coca et du jus de fruit, ce qui nous plaît plus que l’alcool ou les cigarettes auxquelles nous nous attendions !

Un deuxième minibus nous hisse jusqu’au pied du Cerro Rico, près de la coopérative de Julio. Au total, ce sont 39 coopératives qui sont réparties sur la montagne, toutes autogérées par les mineurs eux-mêmes, sans aucune intervention de l’Etat ni d’actionnaires privés. Ces structures sont principalement responsables de la vente et négociation centralisée des minerais extraits sur le marché des matières premières, de l’achat du matériel commun comme les wagonnets ou les rails, et de la gestion d’un système de protection sociale basique pour les mineurs (santé, pensions en cas d’invalidité ou de décès). Au sol, deux étroites lignes métalliques filent tout droit vers une ouverture noire, quelques dizaines de mètres plus loin : l’entrée de la mine. Nouvelle décharge d’adrénaline. Nous rencontrons quelques mineurs qui semblent flâner à l’extérieur, des jeunes mais surtout certains cadres de la coopérative. La poignée de main est virile, le ton de la discussion calme, posé. On nous explique qu’il n’y pas d’horaires de travail fixe à la mine, ni même d’horaires « moyens » (ce que nos esprits cartésiens ont néanmoins un peu de mal à comprendre…). Pour vivre, il faut de l’argent ; pour avoir de l’argent, il faut des minerais à vendre ; pour avoir des minerais à vendre, il faut creuser : chacun « décide » donc de ses horaires, la limite étant souvent fixée au seuil d’épuisement physique des mineurs, qui sont payés au poids de minerai rapporté. L’argent est pratiquement tari depuis longtemps, mais zinc, étain, plomb continuent à sortir de terre. Nos interlocuteurs travaillent depuis 3 ans, 15 ans, même 35 ans dans la mine ! En effet, à Potosi, il n’y a pas de pluie, pas d’agriculture, pas d’élevage : pour l’immense majorité, le Cerro représente la seule source d’emploi possible. L’espoir de tomber sur le bon filon les fait creuser. Le travail est dur, très dur, mais ils n’ont pas le choix s’ils veulent nourrir leur famille – souvent 4 ou 5 enfants minimum – et s’enivrer une fois par semaine, le week-end, pour supporter…

« Comment faites-vous pour savoir où vous pouvez creuser ? », interrogeons-nous naïvement. Et Julio de répondre : « chaque coopérative dispose de son entrée dans la mine, son espace. Les perforateurs les plus anciens ont l’expérience pour savoir où creuser. Et quand on rencontre des mineurs d’une autre coopérative, et bien on arrête de creuser. » OK, donc personne n’a la vue d’ensemble de tous les tunnels de la mine : nous entrons bel et bien dans un gruyère sur lequel aucun ingénieur ou autre autorité compétente n’a la moindre fraction de contrôle…

On est fin prêts et on a encore le sourire !

 

Le « marché des mineurs », source d’approvisionnement indispensable

 

Le Cerro Rico et la mine (à gauche) dominent la ville (à droite)

 

En profondeur

9h30 : nous faisons notre entrée – peu triomphale – dans la mine. Comme toujours, au pas de course. « Tout le monde marche vite dans la mine. Ce n’est pas une promenade, les mineurs vont parfois travailler plusieurs kilomètres sous terre, ils sont là pour gagner leur pain, ils n’ont pas de temps à perdre. » Nos yeux ont à peine le temps de s’habituer à la pénombre que nous avançons à grande enjambées. Le plafond est bas, le tunnel étroit, le sol inondé par endroits. La position est inconfortable, courbé en deux mais avec le cou dressé et les yeux au plafond, pour éviter de se cogner la tête. Un tuyau d’air court le long du plafond. « Pas pour les hommes, ce serait un luxe. Non, seulement pour les marteaux-piqueurs à air comprimé ». Derrière nous, un bruit métallique sourd. Nous accélérons, puis nous écartons tant bien que mal des rails dès que la paroi terreuse offre une minuscule anfractuosité. « Les gars sont seulement deux pour pousser un wagon de gravats de plus d’une tonne. S’ils s’arrêtent, c’est un effort surhumain pour le relancer. Alors, faites en sorte qu’ils n’aient pas à s’arrêter ! ». Chef, oui chef…

Nous faisons des arrêts réguliers, pour les explications mais aussi et surtout pour reprendre notre souffle : à 4200 mètres d’altitude, quelques centaines de mètres sous terre, l’air respirable commence à se faire rare… David, notre ami norvégien, a dû mal à suivre. On sent Julio qui réfléchit. Le groupe de 4-5 mineurs qu’il souhaitait rejoindre est à environ 1,5 kilomètre sous terre : nous n’y arriverons pas à ce rythme. David, fair-play, propose de s’arrêter et de nous attendre, ce qui convient à tout le monde. Nous continuons donc à trois. Les boyaux se rétrécissent, s’enfoncent vers les profondeurs. De plus en plus courbés, de plus en plus chaud, de plus en plus de poussière et autres gaz dans le fond de la gorge… Tout un coup, un chariot arrêté au milieu du passage ; il obstrue 80% du conduit : pas le choix, il faut grimper dessus et ramper, coincé entre sa cargaison et le plafond…

Nous arrivons près d’un embranchement. Quatre mineurs ont l’air d’attendre quelque chose. Julio les salue, le plus âgé du groupe lui indique un tunnel d’un signe rapide et précis. A peine a-t-il le temps de comprendre et de nous pousser dans un renfoncement qu’une explosion retentit. Sursaut, souffle d’air chaud qui arrive jusqu’à nous. Puis une autre. Mains sur les oreilles. Encore une nouvelle, et ainsi de suite. Au total, 30 détonations, correspondant aux 30 bâtons de dynamite que l’équipe de perforateurs a passé la nuit à poser à l’extrémité du boyau. Tout ça pour progresser d’environ un mètre vers l’avant seulement… Le moins que l’on puisse dire, c’est que ça remue les tripes ! Un sentiment mixte, étrange, s’empare de nous. Nous nous sentons à la fois chanceux de cette expérience imprévue, encore impressionnés par le bruit et la sensation de suffocation, un peu apeurés aussi. Notre esprit rationnel ne peut s’empêcher de carburer à plein régime : pas de poussière tombant du plafond, plus de bruit bizarre, la structure a l’air de tenir, ouf, nous n’allons peut-être pas être emmurés vivants…

Retour sur nos pas, on s’assoie avec les quatre perforateurs, couverts de poussière, morts de soif. Silence. Echange de feuilles de coca et jus de fruit. L’équipe récupère, puis les langues se délient lentement. Ils ont travaillé de 3h à 11h du matin pour poser les charges. Maintenant, il n’y a plus qu’à attendre que la poussière retombe et qu’une autre équipe dégage les gravats pour pouvoir continuer à avancer le lendemain. L’ambiance se détend, les hommes exténués s’accordent une pause avant de finir le travail et de rentrer chez eux. Quelques blagues grivoises finissent par fuser : parler des femmes constitue une de leurs seules distractions. Elles sont en effet absentes (ou quasiment) dans la mine, à cause de l’exigence physique du travail, mais aussi de la superstition des mineurs : ils craignent que la présence de femmes sous terre ne rende jalouse la Pachamama, et personne ne veut que la Pachamama s’énerve car c’est elle qui les nourrit…  Nous finissons par remonter vers l’entrée et récupérons David. Nous nous asseyons près de la statue du Tio, encore appelé « Supay », qui représente le Diable protecteur de la Montagne, jamais nommé directement. Le mélange de croyances catholiques et des conditions dantesques du travail dans la mine laisse les hommes penser que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom ne doit pas vivre bien loin ! Ainsi, régulièrement, la statue du Tio reçoit décorations, alcool, cigarettes offerts par les mineurs pour s’attirer ses bonnes grâces.

Dernier effort, rond de lumière, yeux plissés, sortie à l’air libre, ouf ! Nous sommes sains et saufs. Quelques photos souvenirs tout de même et une douce phase de récupération. Notre guide nous explique ce qui se passe quand les mineurs sortent eux aussi : ils pèsent leurs extractions, qui sont chargées par camions et stockées par la coopérative, qui vendra ensuite les métaux récupérés aux acheteurs. Le retour est animé de discussions intéressantes avec Julio sur la politique, l’économie, l’éducation en Bolivie et plus particulièrement à Potosi. Encore un peu flottants, nous récupérons nos habits de civils, rentrons à l’hôtel et… nous affalons sur notre lit, épuisés tant physiquement que mentalement, pour une longue sieste bien méritée !

Le chemin est tout tracé, il suffit de marcher au milieu des rails !

 

El Tio, joliment décoré et bien ravitaillé depuis la dernière cérémonie

 

La Vierge représentée en Cerro Rico ou le syncrétisme à la Potosi !

 

Autres merveilles à l’air libre

Au-delà de la mine, le petit centre-ville de Potosi est l’un des plus agréables qu’il nous ait été donné de voir en Bolivie ! La splendeur passée de la cité-argent est encore bien visible, comme en témoignent les riches façades de pierre finement sculptée d’une demi-douzaine d’églises toujours debout. Nous visitons plus en détail deux monuments notables. Tout d’abord, le Covento de Santa Teresa, via une découverte guidée passionnante de plus de 2 heures retraçant la vie austère des cadettes de familles aristocratiques qui avaient le privilège de consacrer leur vie au couvent. Au maximum, 22 nonnes pouvaient y vivre simultanément, et la liste d’attente n’avait d’égal que le montant colossal de la dot nécessaire pour entrer ! Conséquence directe, l’accumulation de trésors religieux en tous genres fut prodigieuse, incluant pêle-mêle tableaux, images saintes, costumes, calices en or ou en argent, mais aussi objets du quotidien comme des chandeliers ou des vases. Une visite vraiment enrichissante à travers les différentes pièces classiques d’un couvent, des patios extérieurs aux cuisines, de la salle à manger à la chapelle en passant par la bibliothèque ou encore la salle d’auto-flagellation, dans laquelle d’effrayant cilices pendent encore aux murs…

Exemple de richesse architecturale

 

A l’intérieur du Covento de Santa Teresa

 

Une collection d’art originale, voire osée !

 

Instruments d’auto-discipline…

 

La Casa de la Moneda (Maison de la Monnaie) fut un autre lieu emblématique de la grande époque de Potosi, et l’une des trois principales du Nouveau-Monde  en son genre avec celles de Mexico et Lima, du fait de sa proximité avec le Cerro Rico. L’établissement est étonnamment moderne et luxueux pour un bâtiment fonctionnel, à tel point qu’en voyant la facture de sa construction, le Roi d’Espagne crut que les murs étaient recouverts d’argent ! Nul ne sait exactement quelle quantité du précieux métal fut extrait de la montagne, mais une légende relatée par notre guide raconte que les conquistadors auraient pu construire un pont en argent de Potosi à Madrid, et en avoir encore beaucoup à transporter dessus ! Malheureusement, cette « création » de monnaie eut un autre coût exorbitant et bien plus triste : le nombre d’indigènes et d’esclaves africains morts à cause d’un effondrement de galerie dans la mine, de la silicose liée aux gaz respirés sous terre ou encore de l’exposition au mercure lors de la séparation des métaux est estimé à plus de 8 millions de personnes en quelque 250 ans… Nous découvrons au cours de la visite le processus de fonderie des minerais en lingots, leur aplanissement à la main puis via un complexe système d’axes et rouages entraînés par des chevaux, la découpe des pièces puis leur frappe, un procédé vraiment fascinant. A la fois une expérience culturelle et humaine, ancrée dans le passé mais bien vivante dans le présent, Potosi restera définitivement comme un vrai coup de cœur et une étape singulière de notre voyage !

Dans les murs où se créa la monnaie

 

Joli marquis tout en argent !

 

A trésors à protéger, jeu de serrures élaboré !

 

Plus de photos de Potosi, c’est par ici !

 

—-

Infos pratiques

Transport :

  • De Sucre à Potosi : de très nombreux bus partent toute la journée du terminal principal de Sucre. Notre véhicule est parti à 9h30 (au lieu de 9h…) et a mis 3h30 à rejoindre Potosi. Trajet recommandé de jour car les paysages traversés sont magnifiques. Nous avons payé 20 BOB par personne + 2,5 BOB de taxe de terminal à Sucre, mais des billets plus économiques existent à 15 BOB.
  • De Potosi à Uyuni : attention, les bus à destination d’Uyuni partent uniquement de l’ancien terminal, en bas de l’Avenida Universitaria en venant du centre-ville (accessible à pied). Départ environ toutes les heures ou heures et demi le matin ; le nôtre est parti à 8h. Coût du trajet de 30 BOB par personne + 1 BOB de taxe de terminal à Potosi.

Hébergement : deux nuits passées à l’Hostal Felcar, légèrement à l’écart du centre (5-7 min à pied). Chambre double basique à l’étage donnant sur une petite cour ensoleillée, salle de bain commune parfaitement propre sur le palier. Possibilité d’échanger des livres. Prix de 70 BOB la chambre.

Visites / activités :

  • Tour de la Mine : effectué avec l’agence Greengo (recommandée dans certains guides de voyage) avec le responsable lui-même Julio César Morales Zambrana. C’est un personnage qui peut paraître clivant, un peu agaçant et prétentieux, mais il est sérieux, apprécié des mineurs et s’efforce de rendre service à la communauté, notamment via sa fondation. Aucun regret sur notre choix. Prix du tour à 130 BOB par personne. Compter environ 20 BOB de plus par personne pour acheter les cadeaux pour les mineurs (feuilles de coca, jus de fruit).
  • Covento de Santa Teresa : couvent féminin parfaitement conservé, incluant une visite guidée très intéressante de plus de 2h ! Entrée à 30 BOB par personne + 15 BOB de « droit photos » (vidéos interdites !).
  • Casa de la Moneda : lieu dans lequel l’argent du Cerro Rico était transformé en monnaie, riche d’un point de vue historique et architectural. Visite à 40 BOB l’entrée par personne + 20 BOB de « droit photos ».

 

Une réflexion au sujet de « Potosi – L’enfer sous terre »

Répondre à Coupriaux Laure Annuler la réponse

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *